Charlotte Gaccio : "Après mon accouchement, j'ai eu le syndrome du ventre vide"

Depuis août 2021, Charlotte Gaccio nous embarque dans la vie mouvementée d'Audrey Roussel, une mère célibataire de 4 enfants arrivant à Sète. Un personnage haut en couleur campé dans la série Demain nous appartient, avec lequel la trentenaire a au moins un point commun : celui d'être maman. Et elle l'est même devenue doublement puisque le 15 octobre 2017, Charlotte Gaccio donnait naissance à des jumeaux. Depuis, sa vie a bien changé, jusque dans ses habitudes beauté. Elle nous raconte.

Charlotte, si je vous dis souvenirs d'enfance et beauté, à quoi pensez-vous ? Ma grand-mère avait peu de gestes beauté mais elle mettait la fameuse crème Nivea. L’odeur et le pot vintage me font toujours penser à elle. Et j’adorais voir ma maman (ndlr : l’actrice Michèle Bernier) maquillée pour le théâtre et la télé, ça me fascinait. Parfois, on se préparait ensemble dans la salle de bain.Cela vous a-t-il empêché de faire des dérapages, ado ?Oh non !J’ai eu une adolescence gothique, au grand désespoir de mes parents, même s’ils m’ont laissé faire mes expériences. Je mettais beaucoup de khôl et mascara noirs. J’avais, bien sûr, un teint le plus blanc possible et… les cheveux noir et rouge !

Aviez-vous un modèle à l'époque ? Marilyn Manson bien sûr !Vous êtes devenue maman en 2017, la maternité a-t-elle changé vos habitudes beauté ? J'ai moins le temps. Quand mes jumeaux étaient petits, je dormais pendant leur sieste ou je prenais le temps de me faire un petit masque, en prenant un bain. Désormais, il y a trop de jouets dans la baignoire, je me détends beaucoup moins ! (rires) Je prends soin de la femme et pas que de la mère. Je pense qu'on est une meilleure mère si on se sent bien. Être maman à plein temps, c’est un job de dingue, ce n’est pas un job pour moi. J’ai besoin de temps à moi, pour être plus patiente, à l’écoute, plus douce certainement.

Revenons un petit peu en arrière, durant votre grossesse, comment avez-vous appréhendé les changements de votre corps ?J’ai adoré voir mon ventre grossir, avoir l’autorisation, pour une fois, d’être grosse. Dès qu’il a poussé, je me suis habillée moulant pour voir avec mes bébés grandir. J’ai perdu 12 kilos, ils ont tapé dans mes réserves.

Charlotte Gaccio :

Aviez-vous des envies particulières ?De sardines et de couscous ! Je me suis mise à aimer le café et j'ai eu un dégoût pour la ratatouille. Ça fait 4 ans que je n’en mange pas, alors que j’adorais ça !

La grossesse s'est bien déroulée ?Le premier trimestre de grossesse, je faisais 4 siestes par jour, après j'ai eu un regain d’énergie au deuxième trimestre, puis j'ai été alitée le dernier mois car j'avais des contractions. Quand il y a eu le confinement, je me suis dit : "je suis restée 3 semaines alitée, je peux tout faire."

Comment s'est passé le post partum ?J’ai eu le syndrome du ventre vide, c’était difficile. J'ai du faire un gros travail sur l’acceptation de mon corps. D’un coup, il avait changé, j'ai dû apprendre à me ré-approprier ce ventre sans bébé, déformé, mou, avec la peau distendue... Ça reste compliqué mais la vie fera son chemin. Je me souviens aussi que j'étais très fatiguée mais, ce qui était super avec des jumeaux, c’est le congé paternité plus long que pour un enfant. Le papa a pu rester un mois avec nous et c’était clairement le grand minimum ! De plus, il a fallu apprendre à être une famille, à lâcher prise. Avec un bébé, j’aurais été du genre à dire à mon mari « laisse, c’est moi qui fais » alors que là, avec deux, j’ai été obligée de lui faire confiance et il a pu prendre sa place de père.

Quels sont les conseils et valeurs que vous envisagez de transmettre aux enfants, plus tard ? S'aimer tels qu’ils sont, et tout faire pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Et si quelque chose les met trop mal, si c’est vital, comme se refaire le nez car il est complexant par exemple, eh bien pourquoi pas. Mais j’ose espérer que je leur apprendrai de s’aimer assez fort. J'aimerais que ma fille sache qu'elle est belle sans maquillage, que oui, c'est rigolo d’en mettre pour se faire plaisir, mais que ce n'est pas ça qui compte.

Avez-vous des petits moment bien-être avec eux ? Zoé adore quand je me maquille. Si elle demande du rouge à lèvre ou du vernis, je lui applique avec plaisir. On fait ça comme un jeu. Et quand vient le moment du bain, ce n’est pas une pause calme mais de jeu là encore. En revanche, ils détestent que je leur lave les cheveux, surtout mon fils... On a défini que le mercredi et le dimanche c'était shampoing, ils le savent très bien !

Retrouvez ci-après les indispensables beauté de Charlotte Gaccio et ses enfants.

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